Le concept des chakras nous vient de l’Inde ancienne, près de deux mille ans avant Jésus-Christ, d’anciens textes sacrés védiques. Concrètement, le terme chakra signifie « roue » en sanskrit. Dans les Veda, ces anciens textes sacrés, il est indiqué que le corps de l’homme comporte près de 88 000 chakras.

Les thérapies occidentales ne s’occupent habituellement que de 7 chakras, qu’elles qualifient usuellement de « principaux ». Ces chakras-là résident sur un canal central, au milieu du corps, qui véhicule une certaine énergie.

Après avoir étudié le sujet pendant plus de vingt ans, je pense qu’il faut changer notre vision des chakras, à la fois par rapport à l’ancien savoir hindou, mais aussi par rapport aux croyances « mainstream » qu’on peut trouver dans les livres, dans des cours de thérapies ou sur internet.

Je vais donc vous proposer un résumé non-exhaustif de mes connaissances sur les chakras, acquises non pas en suivant les croyances usuelles, mais en étudiant le sujet sans croyances, sans à priori, en remettant en question tout ce qui est habituellement supposé.

Dans mon travail de thérapie et grâce à mes outils thérapeutiques, mais aussi grâce à toutes les séances de thérapie que j’ai suivi chez d’autres thérapeutes, j’ai développé de nombreuses capacités : clairvoyance, clairaudience et clairconscience. Je peux ainsi voir les vies antérieures des gens, leurs traumatismes passés, leurs croyances, leurs facteurs héréditaires. J’utilise souvent la technique des constellations familiales pour focaliser sur un élément, cela me permet d’obtenir un état de concentration idéal. C’est notamment grâce à cela que j’ai pu observer les chakras autrement.

Mes observations sur les chakras

Nous avons beaucoup plus de chakras que les 7 principaux – je n’en suis pas, cependant à 88’000!

Il existe des chakras intermédiaires, entre les chakras principaux que je nomme : chakra coccyx, chakra du ventre, chakra identité, thymus, hypophyse, centre du cerveau, cortex. Ces chakras se trouvent sur l’axe central du corps, à côté des chakras principaux qui sont – et je les cite pour les profanes : le chakra de base, sacré, plexus, coeur, gorge, troisième oeil et coronal.

Les chakras intermédiaires sont d’une importance égale aux autres, ils ne sont pas moins importants.

Ensuite il y a des chakras secondaires dans les membres mais aussi dans les oreilles et les yeux. Ceux-ci sont doubles, un pour le côté gauche, un autre pour le droit. Ils contrôlent les capacités des membres ou des sens.

Tous les chakras sont des moteurs énergétiques, dans le sens où ils utilisent une énergie subtile universelle pour créer un type d’énergie plus spécifique. Cette énergie vient sans doute du canal central, cet espèce de tuyau sur l’axe central qui est à la fois connecté à la Terre et à l’énergie de la matière, et en haut au monde des énergies. J’évite, en général, d’utiliser les termes terre et ciel qui sont trop imparfaits pour exprimer vraiment de quoi il s’agit.

Le chakra de base par exemple, (il est situé en dehors du corps, sous le coccyx) utilise donc l’énergie du canal central pour créer une énergie de sécurité, d’amour maternel, de solidité, de force intérieure. Quand nous sommes malades, le chakra de base a tendance à se fermer, à se bloquer et nous nous sentons vide de toute énergie, comme impuissants. Mais des facteurs psychologiques, héréditaires, karmiques, des croyances, des blessures, des traumatismes, peuvent aussi bloquer le chakra de base et créer cette sensation d’impuissance, de manque d’énergie, même quand on est pas malade.

Pour donner un autre exemple, le chakra du ventre utilise l’énergie du canal central pour créer une énergie de digestion, de transformation qui nous permet de transmuter nos émotions, nos pensées, nos énergies, notre vécu. Le chakra du coeur fait de même pour créer des énergies d’amour.

J’observe qu’un chakra a une dimension centrale, un noyau, mais aussi une dimension avant et arrière, le tout formant une boule d’énergie. Je ne vois donc pas les chakras comme les hindous qui les dessinent comme des fleurs qui tournent avec un tuyau central qui se connecte à un noyau. Je ne vois pas non plus de couleur spécifique dédiée à un chakra. Mais je constate effectivement que l’énergie semble tourner à l’intérieur de cette boule.

Le chakra du ventre est un chakra très important pour la digestion, vital même, et on cherche souvent à tort à rééquilibrer le chakra plexus ou le chakra sacré pour aider quelqu’un à mieux digérer. Ignorer le chakra du ventre amène souvent à des échecs thérapeutiques. Il est donc important de le traiter en même temps que les autres.

Ce chakra a, comme les autres, une dimension arrière, centrale et avant. Et le potentiel ou si vous préférez, le pouvoir du chakra, est différent en fonction de ces trois dimensions. L’avant du chakra permet de « transmuter le futur » : vous savez, grâce à lui, agir sur votre futur. Le centre vous permet de transmuter le présent et par là-même de digérer les choses que vous vivez. Il apporte aussi le calme intérieur et aide au soutient du dos. Quand notre dos s’effondre, c’est que nous manquons de soutient et que nous portons trop de choses psychologiques « sur notre dos ». Le chakra du ventre permet d’apporter de l’énergie de soutient à notre dos et donc à notre vie. Enfin l’arrière du chakra du ventre permet de transmuter notre passé et les conséquences de notre passé.

Vous voyez maintenant combien un seul chakra est riche de potentiel et de capacité.
Pour bien guérir un chakra, il faut donc s’occuper de ses trois dimensions.

Chaque chakra est indispensable. Le chakra de base gère la sécurité, la force de vie, le bien être profond; le chakra coccyx : la verticalité, la fierté, la capacité à rebondir; le chakra sacré : le plaisir, l’abondance, le lâcher prise, le partage, la sexualité; le chakra plexus : le mouvement, l’action, le fait d’aller de l’avant, la persévérance… Je ne peux pas tous vous les lister ici malheureusement.

Certains chakras ne fonctionnent pas bien, ils peuvent être bloqués, fermés, déchirés; des fragments peuvent être perdus. Nos vies antérieures sont la plupart du temps responsables de ces problèmes, mais parfois, c’est au moment présent, dans cette vie, que nous les avons bloqués. Les traumatismes que nous vivons affectent nos chakras comme ils affectent notre âme, notre cerveau ou nos cellules. Les croyances que nous avons peuvent bloquer des chakras.

Nos chakras sont légèrement sous le contrôle de notre conscient : nous pouvons donc agir sur eux avec notre volonté, mais nous ne le réalisons pas. Ce qui fait que la plupart du temps, c’est notre inconscient qui les contrôle. Quand nous voulons très fort aller de l’avant et forcer un obstacle, nous allons immédiatement augmenter la puissance de notre chakra plexus, comme on accélère dans une voiture. Le chakra va alors rayonner plus loin et plus fort, se gorger d’énergie comme notre cerveau se gorge de sang, quand on réfléchit très fort. Mais si cela dure très longtemps, cela déséquilibre les autres chakras.

Quand nous croyons très fort à quelque chose, par exemple à notre impuissance et que notre pensée regorge de phrases du type : « je n’arrive jamais à rien, je n’arriverai pas à résoudre ce problème, je ne suis pas assez fort pour guérir, je ne suis pas assez bien pour être aimé, je ne serais jamais en sécurité, je ne peux compter sur personne », alors nous créons des blocages dans certains chakras. Ceux-ci se ferment et ne canalisent plus l’énergie ou bien ils dysfonctionnement et ne créent plus la bonne énergie dans notre vie. Certains chakras peuvent ainsi créer de l’insécurité au lieu de la sécurité, de la faiblesse au lieu de la force et nous allons expérimenter des états d’angoisse, de sabotage, d’insécurité.

Un travail conscient pour supprimer ses croyances négatives est dès lors très importants pour libérer nos chakras de leur influence, mais c’est un travail long et fastidieux quand on a pas à sa disposition des systèmes rapides. C’est cette rapidité que j’offre à mes élèves dans mon cours en ligne sur les chakras ou à mes patients lors de mes séances. Il est possible de nettoyer rapidement et complètement un chakra avec mes corrections, pour qu’il puisse à nouveau être un moteur sain dans notre vie. On peut ainsi obtenir de nombreuses choses : guérisons physiques, apaisements émotionnels ou mentaux, plus d’énergie, plus de réussite dans la vie et de nombreux changements et transformations utiles.

Je l’ai déjà mentionné, un chakra peut être fermé : dans ce cas-là, l’énergie ne coule plus en lui et elle coule aussi moins dans les chakras qui se trouvent à côté – imaginez des écluses. Il est donc utile de savoir ouvrir ses chakras. Un chakra fermé a un pendant psychologique : certaines personnes sont fermées dans leur esprit, butées, refusant les nouvelles idées, on observera chez elles que le chakra du troisième oeil et du centre du cerveau sont fermés eux aussi.

D’autres se refusent le plaisir, elle sont trop contrôlantes par peur de prendre du poids ou de mal faire, leur chakra sacré va dès lors se fermer et bloquer leur aptitude au plaisir et à se faire plaisir. Nos chakras suivent nos attitudes psychologiques qui, elles, suivent nos conditionnements, notre éducation, nos croyances et nos blessures de vie. Quand on guérit cela, quand on se déconditionne, nos chakras guérissent eux aussi.

Un chakra peut aussi rayonner, pulser : ce rayonnement est souvent perceptible par les autres et cela modifie notre aura, nos corps subtils. Il y a donc une interaction directe entre notre chakras et nos corps subtils et ce rayonnement sera perceptible par les autres. On dira dès lors que telle personne rayonne l’amour, ou la santé, ou une énergie sensuelle ou une énergie animale…

Vous voyez ainsi que l’étude des chakras est une étude passionnante!
Et très riche du point de vue du développement personnel : on peut comprendre, grâce à leur observation, les finesses de notre psychologie, nos tendances émotionnelles et physiques et d’où viennent nos problèmes de vie récurrents.
C’est une exploration de soi qui vaut la peine d’être faite!

Cours en ligne sur les chakras : http://cours.guerir.ch